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Soudain Sapanja

27 juin 2011

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Une bonne journée de route et ainsi qu’une délicieuse nuit dans un cadre idilique nous permettent désormais de reprendre le vif du sujet.

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Pour ne pas perdre les bonnes habitudes, ils nous faut à nouveau remettre de l’huile tous les 20 kilomètres dans le palpitant de notre ami Combi.
Un joint au niveau moteur se serait-il senti nostalgique de la fuite ?
La route comporte de nombreuses montées, nous progressons lentement mais sûrement enfin jusqu’à ce qu’un nouvel acteur entre en jeu.
L’embrayage.

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Ce dernier trouve la bonne idée de se mettre à patiner en côtes) ce qui ne rajoute rien de rassurant. Le bus avance par à-coups au rythme de la musique que nous n’avons pas dans le bus. Petit rappel au passage, un panneau indiquant une déclivité de 7 pourcent signifie que l’on s’élève de 7 mètres tous les 100 mètres. Le combi n’en n’est pas friand et il faut terminer ce genre de route en seconde ça patine dur !

Gagnera-t-on Istanbul ce soir, il n’y a que 200 kilomètres ?
C’est à la tombée de la nuit que la réponse se dépose sur le bus telle la brume sur les vitres pour lesquelles nous n’avons pas d’essuie-glace.. Une longue côte sur autoroute, un embrayage qui détrônerait un patineur artistique et des bruits d’explosions dans le pot d’échappement nous décident à mettre le cap sur la première sortie.
Une petite ville nous ouvre les bras, Sapanja, A cette heure ci tout est fermé il est 9 heures, il fait sombre, nous annonçons aux habitants notre arrivée par une symphonie pétaradante d’échappement.
Dans ce genre de situation il est toujours bon de s’arrêter dans le sens de la descente car si il se peut que l’on ne puisse pas redémarrer, la pente le fera pour nous.
Nous stoppons net devant un garage fermé adjacent a un restaurant pide (pizza turque en forme d’amande) qui lui semble ouvert.

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Notre appétit prend le dessus et nous noyons notre détresse dans un menu composé de pide, Köfte et de thé.
Nous expliquons notre situation au patron du restaurant. Il nous invite à planter notre tente derrière le restaurant dans le jardin.
Demain est un autre jour.

Diego a dormi dans le combi Molly et Aurel ne le trouvent pas lorsqu’ils se levent. Disparu ?
Le garage est ouvert, le mécanicien nous offre un thé en souriant il pointe le bus du doigt.

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Le mécanicien de Sapanca

Quelques mots en Turc et une tentative de démarrage suffisent au mécanicien pour qu’il s’affaire autour de l’allumage. Il faut changer la tête d’allumeur qui rend l’âme, Par chance nous avons celle d’origine dans un coffre qui bien qu’usée a encore son mot à dire.
Diego réapparait, il s’est fait invite à 7 heures du matin pour un petit déjeuner par le menuisier qui travaille derrière le garage. Là encore l’hospitalité turque est hors norme.

C’est au tour de la camera obscura de rentrer en jeu. Le menuisier en cache un autre ils font tous deux un superbe sujet.
En fin de matinée nous pouvons reprendre la route. Le moteur tourne bien mais perd toujours de l’huile. Il va falloir l’ouvrir à nouveau selon le garagiste et ce à Istanbul !

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