Thessalonique
8 juillet 2011

Qui dit graisse dit huile, qui dit nouveau pays dit nouvelle panne. Nous voulons offrir une chance aux mécaniciens de la Grèce contemporaine de nous rencontrer. Voyons, nous avons déjà pas mal donné côté moteur, les roues avant aussi ( voir http://www.combinations.fr/spip.php?article94&lang=fr ) alors cette fois ci c’est au niveau de le roue arrière droite d’entrer sur scène.
Une importante fuite d’huile apparaît sur l’axe. C’est le joint d’étanchéité qui rend l’âme. Nous ne pourrons malheureusement lui offrir une sépulture au Parthénon c’est encore trop loin, c’est a Alexandropolis que nous trouvons un mécanicien qui nous prette son materiel nécessaire. Par chance une boutique specialisée en joint détient exactement la pièce qu’il nous faut. Une caverne d’Ali Baba.
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Cette petite manipulation nous prend tout de même 3 heures. Molly cosulte la carte, envisage l’itinéraire. Le mécanicien est assez particulier il adore les animaux. Son atelier héberge un perroquet, un chien des poisons. Il nous explique qu’il a aussi des perruches, un merle parleur et d’autres quadrupèdes chez lui.

En chemin nous nous laissons charmer par le petit monastère d’Agios Nikolas, situé au milieu d’un lac.

Cette pause spirituelle invite à gagner Thessaloniki par l’autoroute plus que par la nationale. Le ciel trop longtemps placé sous l’étiquette ’’Beau fixe’’ tient à nous offrir un orage en trois dimensions avec stéréo que le bus retransmet à perfection. Il n’y a pas de ciel de toit la pluie battante martelle nos oreilles. Tout cela nous permet de peaufiner notre technique d’essuie-glace manuel. Il pleut de plus en plus, la nature gagne contre l’homme. Nous n’avons pas assez d’énergie pour tenir la candence sur le pare brise et devons attendre la fin de cette pluie torrencielle sur la bande d’arrêt d’urgence. ¾ d’heures d’essorage d’éponge plus tard la route nous invite a reprendre notre chemin. Le ciel bleu nous guide jusque Thessaloniki Il est 18 heures.

C’est la seconde plus grande ville après Athènes. Le port nous accueil à bras ouvert, nous faisons une halte. Retour à la vie intense, ça déambule dans tous les sens. Depuis notre terrasse nous apprécions le ‘’calme’’ atour d’un bon verre.
Diego doit partir demain pour Hambourg pour y presenter son court métrage ‘’Bon and the Tree’’ a un festival. Il ne peut pas repousser cette date, c’est notre dernière soirée ensemble. Ce voyage est un trio ce ne sera pas facile sans lui. Il sait derrière sa camera donner de la bonne humeur à notre voyage.
Nous décidons donc de concocter un joyeux barbecue pour ce dernier diner entre amis accompagné de vin local.
Notre campement se démarque par son antenne avec un feu rouge clignotant au dessus de nos têtes. Nous avons certe une superbe vue sur toute la ville, mais nous ne comprennons pas le pourquoi de ce totem-phare.
Les vombrissements des réacteurs d’avions élucident le mystère. La nuit est rythmée par les décollages et attérissage d’avions.
Le lendemain nous tâchons d’être à l’heure pour le départ de Diego.
Au revoir l’ami, on se retrouvera aux Etats-Unis.

- Adios amigos
Roule le bus, cap sur l’Albanie, il y a encore de la route à parcourir et le temps nous fait défaut. L’huile coule à flot côté roue arrière et les cigones font leur nid.
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