Istanbul : Opération visas
12 avril 2011
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Nous sommes sur Istanbul pour quelques jours avant de rejoindre Kaboul et de retrouver Kombi le bus. Au menu, récupération des visas Iraniens, gastro-tourisme et ballades en ville. Au détour d’une rue nous avons croisé l’enfant d’Hellraiser, version motte de beurre (voir à gauche).
Les visas Iranien d’Aurel et de Landry sont en cours de fabrication tandis que celui de Diego à été refusé. Ça jette un froid. Sans doute les autorités Iraniennes ont fait un peu de recherche et se sont rendu compte qu’il serait préférable de ne pas laisser rentrer un réalisateur domicilié aux USA sur le territoire (merci diegoongaro.com). Filmer des images en Iran est strictement interdit sauf si vous bénéficiez d’un permit de tourner, chose qui peut s’obtenir au terme d’un long processus au cours duquel le gouvernement devra valider le scénario ou l’idée motrice derrière le tournage (afin que vous donniez une image positive du pays) et vous ne ressortirez pas d’Iran sans avoir fait visionner l’intégralité des bandes aux agents. Généralement très difficile à obtenir, il donne lieu à un véritable bras de fer avec les autorités qui peut prendre une douzaine de mois, voire plus.
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Donc pas d’Iran pour Diego, et c’est peut etre mieux ainsi. Il s’envolera de Kaboul vers la Turquie ou il rejoindra Molly et rejoindront le bus et ses occupants à la frontière Turquo-Iranienne, près du lac de Van (lac célèbre pour ses beaux spécimens de chats nageurs).
Toujours pas de nouvelle du carnet de passage en douane. Depuis un an, Aurel bataille avec l’administration Afghane pour obtenir ce précieux sésame qui permettra au bus de traverser les frontières sans difficulté. Nous sommes en attente d’un dernier papier permettant de le récupérer.
Prochaine étape – Départ pour Kaboul mardi soir.